Association des propriétaires du Lac Grand

L'exécutif de Grand Lake souhaite remercier tous ceux qui ont répondu à notre récent courriel intitulé "Priorités de Grand Lake". Plusieurs questions ont été soulevées et seront traitées prochainement.

Dans la présente note, le comité Myriophylle souhaite répondre aux demandes d'informations supplémentaires concernant la manière dont l'association a déterminé son approche de la gestion du problème du myriophylle :

1. Contexte 

Le comité Myriophylle a présenté une demande à l'exécutif en 2018 sur la base d'informations provenant de :

1. des études scientifiques et un rapport de 2015 d'ABV-7 (qui avait été engagé par l'exécutif et avait préparé la carte ci-jointe montrant Grand Lake avec 300 000 m² de myriophylle)
2. la Fédération des lacs, ainsi que
3. observations de ce qui a été fait sur le lac de notre voisin (Dam Lake) pour l'éducation au myriophylle.

 La demande a été approuvée et, sous la direction du Comité, quelque 80 bouées vertes ont été installées en 2019 dans les zones qui avaient été cartographiées comme sensibles par ABV-7 et à nouveau en 2018 par Stéphanie Milot (M Env.) et une équipe de la Fédération.

Malheureusement, parce que quelqu'un sur notre lac s'est plaint officiellement à Transports Canada, on nous a ordonné d'enlever toutes ces bouées vertes d'ici le 15 septembre 2020. Les cinq bouées d'information sur le myriophylle que nous avons également préparées et installées (avec les conseils de la Fédération) sont conformes à la réglementation de Transports Canada. Nous sommes maintenant en train de décider quelle sera notre stratégie à l'avenir pour les avertissements concernant le myriophylle dans les zones sensibles, ce qui pourrait inclure des bouées d'information supplémentaires en combinaison avec d'autres marqueurs d'avertissement qui aident à définir les zones sensibles à éviter.

Pour votre information, veuillez trouver ci-joint :

1. le mandat d'ABV-7 ainsi que la carte montrant l'étendue du myriophylle en 2015 ;
2. la partie du rapport de la Fédération (Rapport FDLDVDM sur la Rivière Blanche 2014 - tous les lacs). Le rapport complet est disponible sur le site de la Fédération des Lacs de Val des Monts ;
3. la section sur Grand Lake, qui montre entre autres le myriophylle dans Grand Lake ;
4. une carte préparée par Stéphanie Milot pour la Fédération en juillet 2018 et suggérant des emplacements pour les bouées vertes. Le Comité a fait son travail en se basant sur l'avis des experts et des ajustements ont été apportés en fonction de la pratique.

La dernière visite du lac par Stephanie Milot a eu lieu le mercredi 12 août 2020, lorsqu'elle a conseillé de nouveaux emplacements pour les bouées et les avertissements. Nous attendons son rapport écrit.

Avant la visite de Stéphanie, nous avons obtenu des informations supplémentaires par écrit. Ces informations nous ont été communiquées par courrier électronique, que vous trouverez ci-joint pour votre information.

Le comité a également travaillé avec Rob Perrin au sujet de Block-Aid (voir le bulletin d'information de Grand Lake de l'automne 2018). Grand Lake figure sur une liste de lacs pour la recherche et le financement du gouvernement et nous espérons une approbation.

2. Emplacement des bouées 

Comme mentionné précédemment, les bouées ont été placées aux endroits recommandés par Stéphanie Milot, biologiste à la Fédération des Lacs de Val-des-Monts.

a. Les bouées peuvent sembler se trouver dans une zone où il n'y a pas de myriophylle, car c'est à la fin du mois d'août et au début du mois de septembre que le myriophylle pousse le plus. Cependant, le myriophylle se propage s'il est perturbé par le sillage d'un bateau, c'est pourquoi la bouée a été jugée nécessaire.

b. Les bouées sont restées en place pendant l'hiver et se déplacent effectivement sous l'effet de la glace. Le comité Myriophylle a demandé des informations aux propriétaires de chalets à ce sujet dans un bulletin envoyé le 2 juin et a répondu à tous ceux qui ont contacté le comité. Certains se sont récemment plaints de la mise en place de ces plantes. Si cela avait été fait en juin, la commission les aurait contactés et aurait cherché à apporter les corrections nécessaires.

3. Propagation par les moteurs 

Pour toute information concernant les moteurs, veuillez vous référer à ce qui suit :

1. Le communiqué de presse ci-joint, daté de 2018, fait état des préoccupations de la province de Québec concernant la propagation du myriophylle par les embarcations ;
2. Mise à jour du comité myriophylle le 30 juillet ;
3. Réponse de Stephanie Milot à notre courriel.

4. Utilisation de la toile de jute 

L'annonce ci-jointe transmise par Stéphanie Milot, rédigée par Claude Lavoie, de l'Université Laval, décrit diverses méthodes de lutte, dont la toile de jute. Il est souligné que cette méthode est utile, mais qu'elle n'est pas très efficace dans les zones rocheuses, ou dans les zones avec des arbres morts, etc.

AbV des 7 a également proposé l'utilisation de toile de jute, le produit de BlockAid qui n'est toujours pas homologué. (voir Grand Lake Newsletter octobre 2018). Vous trouverez ci-joint le suivi de notre demande initiale à Block-Aid de faire partie de leur étude. Veuillez noter qu'il est illégal d'utiliser de la toile de jute dans le lac, par conséquent l'Association du lac ne peut pas le recommander aux propriétaires de chalets.

5. Propagation du myriophylle 

D'après les informations scientifiques, le myriophylle se propage principalement par cassure. Chaque petit morceau peut donner naissance à une nouvelle plante. Les graines ne sont pas une cause importante de propagation. Les plantes se détachent de la manière suivante : naturellement vers la fin de l'année ; lorsque les gens essaient d'arracher ou de ratisser le myriophylle et d'autres mauvaises herbes ; lorsque des nageurs, des kayakistes, des plaisanciers de toute sorte pénètrent dans une parcelle de myriophylle ; lorsqu'il y a des turbulences sous-marines causées par des moteurs. Les turbulences provoquées par les hélices perturbent le fond du lac et favorisent la colonisation du myriophylle en épi. Les hélices coupent aussi physiquement les plantes exposées, ce qui entraîne leur fragmentation. La commission Myriophylle a clairement indiqué que tous les types d'activités nautiques peuvent propager le myriophylle et demande à tous les utilisateurs du lac de faire preuve de prudence.

Un contenu supplémentaire peut être trouvé dans le Grand Lake Newsletter de l'automne 2018 qui traite du sillage, des phosphates, etc.